Soleil rouge

l’arbre et son ombre montent vers le ciel «Le poème est un arbre étrange» avait écrit Michel Pleau dans son premier recueil. Dans Soleil rouge, on retrouve la même conviction: «parfois j’enterre un poème / immanquablement / un arbre pousse». Mais la grande différence, c’est qu’aujourd’hui l’arbre, au lieu de se pétrifier et de songer à retourner sous terre, se dresse vers le ciel. Pierre Chatillon