Rédigé sur le ton de la confession, et avec un humour cinglant , le premier roman de Daniel Leblanc-Poirier nous plonge dans la géographie d’un triangle amoureux où le temps n’existe pas, où les axes et les rues maintes fois parcourus prennent la forme d’une machine à voyager dans le temps.
Le cinquième corridor relate les états d’âme de Daniel, narrateur en transit en plein cœur de Montréal. Il parcourt en boucle les rues St-Denis, Ste-Catherine, Guy et St-Laurent où il y cherche tantôt le fantôme de Mylène, son premier amour, tantôt celui de Margaux, celle qui a tout fait basculer.
Entre Mylène, Margaux, les punaises de lit, sa mère bi-polaire, Claudie la vendeuse de crack et le visage angélique de Pagona, Daniel cherche à remonter le temps, tente de se réconcilier avec l’homme qu’il est, mais ne réussit qu’à mesurer l’ampleur du vertige qui l’habite.